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 EXcroissance 7 / Poltique-Art

Mots-clés :

EXcroissance 7 Politique-Art

Avec

Vanessa Attia, Henri Bokilo, Nat Bertrand, Christophji, Alain Namia Cohen, Yan Darçon, Véronique Debaig, Sylvie Decugis, Demeo, Saraswati Gramich, Fernando Grilli, Korin Gueho, Marc Guillermin, Fuad Kapidzic, Kinkas, Claire Kito, Marie Lopes & leThéâtre d’or, Walter Nascimento, Olivier Ognibene, Chris Patoiseau, Louna Perterel, Bénédicte Pochiol, Pierrot Poggi, Michel Quarez, Leo Scalpel, Harald Wolff, Pierre Zinenberg,

Excroissance 7, festival des arts indignés et engagés pose cette année frontalement la question de l’articulation entre art et politique. Une Excroissance marxiste ? Oui, tendance Harpo marx avec ce symbolique, ambigu et joyeux titre de POLITIC’ART ! Les œuvres dénonciatrices, revendicatrices, interrogatives, affirmatives ou utopistes y ont leurs places. S’y affichent nos coups de gueule et nos coups de cœur. Il ne s’agit pas à priori d’y opposer Art déco et art Engagé (dans la société du spectacle, l’opposition est loin d’être aussi évidente qu’il n’y paraît !) ni de proclamer de nouveaux manifestes définitifs. L’artiste enfermé dans sa tour d’ivoire est un mythe que Jim Harrison déconstruisait lapidairement :« l’art n’est pas une activité qui vous affranchit du contrat social »
.

Tout le programme sur : www.60adada.org

 juin 2011, EXcroissance c'est re-parti (politique ?)

POLITIC'ART ?

 Cinéperf. pour faire le mur

les 3 & 5 juillet 09

Vendredi 3 juillet 
LE CINOCHE FAIT LE MUR,
Images du mur ou mur d’images
Un voyage cinématographique de la frontière américano-mexicaine au mur israélo-palestinien,
dans les murs d’ici, à Saint Denis.
19h :     Tijuana un film de Vincent Martorana
19h 45          Apéro, palabres et courts métrages
20h30 :  In working progress (AATW – Anarchistes Contre Le Mur)
                     d’Alexandre Goetschmann & Guy Davidi
 
Dimanche 5 juillet
11h à 16h : brunch à la mode auberge espagnole
17h :           L’ENFANT D’OUTREBREF ET L’ENFANT TRAVERSANT
SPECTACLE / PERFORMANCE
Conception, interprétation de Catherine FROMENT,
Mise en scène de Giovanni ORTEGA.
Au 52e et dernier chapitre de La Chair de l’homme de Valère Novarina,
l’Enfant d’Outrebref demande à l’Enfant Traversant « Au bord de combien de fleuves,
ruisseaux, torrents et rivières vous êtes-vous assis et avez-vous laissé couler vos larmes ? »
ce à quoi l’EnfantTraversant répond par une énumération infinie de 1714 cours d’eau : 
«…, au bord de la Sauve, au bord du Pamphiot, au bord de l’Oncion
je me suis assis et j’ai laissé couler mes larmes. »
18h30   décrochage et finissage collectif de l’exposition ARTMURe
 
entrée libreauSoiXante ADADA, 60 rue Gabriel Péri à Saint-Denis
murarbre_par_bokilomurarbre_par_bokilo

 LE PROGRAMME D'EXCROISSANCE

L'ARTMURe

Mots-clés : , ,


Festival de murmures utopiens du 6 juin au 5 juillet 2009
au SoiXante ADADA, 60 rue Gabriel Péri à Saint-Denis
entrée libre du 6 juin au 5 juillet 2009
 
Ouvert : le mercredi (15 à 19h), vendredi et samedi (16 à 20h)
et le dimanche (11à 15h) avec brunch participatif
 
EXcroissance, festival participatif  des arts multiples et engagés, ouvre son 6 sixième chantier. Organisé par l’ADADA (Artistes Des Ateliers Dionysiens Associés), il bénéficie du soutien de la revue S!LENCE -les explorateurs d’alternatives- et de la ville de Saint Denis (93).

Samedi 6 juin – 19h :
EXPOSITION COLLECTIVE, PERFORMANCES ET VERNISSAGE
L’ADADA, collectif d’artistes dionysiens propose une expo d’arts multiples et des performances au SoiXante. Loin d’être une l’entreprise culturelle, le soiXante est un laboratoire alternatif de création, de diffusion et d’expression populaire qui crée ainsi par l’artistique un espace public et citoyen où des résistances s’organisent et où des libertés s’exposent.
Avec : Manuel Barbeito, Natali Bertrand, Henri Bokilo, Prune Brenguier, Patrick Brillant, Olivier Brunellière, Nicolas Cesbron, Christophji, Yan Darçon, Véronique Debaig, Do Delaunay, Françoise Bonthé Diallo, Sylvie Decugis, Ophélie Esteve, Marc Guillermin, Marion Gomar, Arben Iljazi, Alain Jacomy, Caetano Kinkas, Claire Kito, Anne Van der Linden, Rabah Mehdaoui, Lilia Moglia, Mohand Ould Bekkou, Antoine Petit, Marie Tavernier, Brigitte Romasko, Saraswti Gramich, Pierre Vallas, Harald Wolff…
 
BRIQUE Á BRAC VIDEO 
ARTmur en 25 images / seconde projetée en continu durant le festival, le bric à brac vidéo concocté par Christophjï propose un montage fourre tout et foutraque de vos p’tits films.

Samedi 13 juin,
JOURNEE MONDIALE DU TRICOT
AgoratopiqueS & Cie en collaboration avec Corps&Graphes et l’Aiguille Qui Danse, vous invitent au  café tricot : une Pata-performance conçue par Lilia Moglia (artiste plasticienne) et Véronique Debaig (danseuse). Venez tricoter avec nous au pied du mur ou depuis les fenêtres des hauts murs. Cette performance se rejouera le samedi 27.

Mercredi 17 juin – 18h
LE MUR DE RéCREATION

Une adaptation originale de 4 albums de Philippe Corentin par les élèves de CE1-CE2 de l'école Jules Guesde. Qu'ils soient loup, ogre, goinfre ou souriceau, les personnages de ce spectacle vous feront sourire à coup sûr. Un projet mis en oeuvre par Laure Marie Legay et Karine Leconte et la participation de Michèle Lemeur du conservatoire de musique.
 
Samedi 20 juin
VISITE AU FAMILISTERE DE GUISE FONDÉ PAR GODIN EN 1870
UN voyage organisé par la Dionyversité ( l’université populaire de Saint Denis).
"Quand les murs de briques qui nous abritent seront tombés en poussière, les générations se transmettront le souvenir des enseignements qui auront été incarnés ici. Les œuvres humaines vont en se perfectionnant sans cesse, il en sera de même des associations coopératives, mais la société du Familistère n’en marquera pas moins dans l’histoire de l’humanité une étape dont le souvenir restera " écrivait en 1881 ce fondateur de l’économie sociale. Réservation indispensable.  www.dionyversite.org
 
 
Samedi 27 juin à 20h30   
LES INSTANTS VIDÉO : Avez-vous vu l’horizon récemment ?
Quels sont ces murs réels ou imaginaires qui nous empêchent de voir loin devant nous, d’imaginer d’autres futurs que celui que nous promet le capitalisme planétaire ?
L’année 2008 semblait se terminer joyeusement avec la formidable révolte de la jeunesse grecque qui osa briser les vitrines des banques et des magasins de luxe. Depuis, les îles ont réinventé joyeusement la grève générale redonnant soudain un sens à tous nos combats pour un monde plus juste et plus solidaire.
Oui, nous avons vu récemment l’horizon grâce à une fissure poétique et politique, poélitique, dans le mur de la tristesse qu’érigent chaque jour un peu plus haut les Maîtres de ce monde.
La programmation vidéo que nous voulons présenter ne tournera pas le dos aux murs. Elle fera face. Elle sera icariste comme tous ceux et celles qui n’ont pas renoncé à porter des ailes.
Marc Mercier avec la complicité de Jamais le dimanche
 
Vendredi 3 juillet à 19h
IMAGES DU MUR ou MUR D’IMAGES ?
Un voyage cinématographique de la frontière américano-mexicaine au mur israélo-palestinien, sans oublier les murs d’ici et de Saint Denis. 
Avec entre autres "In working progress" d’Alexandre Goetschmann & Guy Davidi (AATW – Anarchistes Contre Le Mur. 30 minutes, 2006) et "Tijuana" un film de Vincent Martorana (37minutes, 2007). Une soirée précédée par un apéro ! (programmation en cours)
 
 
Dimanche 5 juillet 18h
SPECTACLE / PERFORMANCE
L’ENFANT D’OUTREBREF ET L’ENFANT TRAVERSANT
Conception, interprétation de Catherine FROMENT - mise en scène de Giovanni ORTEGA.
La Chair de l’homme est un des romans les plus imposants de Valère Novarina. Au 52ème  et dernier chapitre, l’Enfant d’Outrebref demande à l’Enfant Traversant « Au bord de combien de fleuves, ruisseaux, torrents et rivières vous êtes-vous assis et avez-vous laissé couler vos larmes ? » ce à quoi l’Enfant Traversant répond par une énumération infinie de 1714 cours d’eau : «…, au bord de la Sauve, au bord du Pamphiot, au bord de l’Oncion je me suis assis et j’ai laissé couler mes larmes. »
La parole, de Novarina et de l’Enfant traversant, transforme le corps et l’espace. Au milieu d’un état apocalyptique des choses, les larmes sortent des yeux.

 LES ANARCHISTES CONTRE LE MUR

un entretien paru dans S!LENCE, une projection au 60adada le 3 juillet 09

→ plus

 Déconstruire les murs et construire des ponts

S!LENCE, exlorateur d'alternatives

S!LENCE, explorateur d'alternatives
la revue de l'écologie, des alternatives et de la non violence

Partenaire du festival Excroissance, La revue S!lence est publiée depuis 1982.Elle se veut un lien entre toutes celles et ceux qui pensent qu'aujourd'hui il est possible de vivre autrement sans accepter ce que les médias et le pouvoir nous présentent comme une fatalité.
www.revuesilence.net/

Déconstruire les murs
et construire des ponts
Photos extraites du livre Face 2 Face de JR & Marco. éd. Alternatives
 Antoine de Saint Exupéry est pilote de guerre en mai 1940 lorsqu’il écrit ces lignes : “Le drame de cette déroute est d’enlever toute signification aux actes. Quiconque fait sauter un pont ne peut le faire sauter qu’avec dégoût. Ce soldat ne retarde pas l’ennemi : il fabrique un pont en ruine. Il abîme son pays pour en tirer une belle caricature de guerre !” Il en est toujours ainsi. Toujours, la guerre, quelle que soit la cause qu’elle prétend servir - et celle-ci peut être juste -, fabrique des ponts en ruine. Toujours la guerre ruine des maisons, des villages et des villes. Et ces ruines sont les ruines de l’humanité de l’homme.

Les moyens de la violence non seulement pervertissent la cause la plus noble, mais ils l’effacent et viennent se substituer à elle. “C’est ce renversement du rapport entre le moyen et la fin, écrit Simone Weil, c’est cette folie fondamentale qui rend compte de tout ce qu’il y a d’insensé et de sanglant tout au long de l’histoire ». La violence est alors recherchée pour elle-même. Elle devient un mécanisme aveugle de destruction, de démolition, de dévastation et de mort.
Chaque soir, nous sommes des télévoyeurs qui regardent des hommes jouer au jeu mécanisé de la guerre aux
quatre coins du monde. Et force est de reconnaître que nous sommes fascinés par ces images de fer, de feu, de sang et de mort. Pourtant, dans chacun de ces conflits, la violence n’est pas la solution, elle est le problème. L’erreur est de juger que la violence est humaine. Face à la tragédie de la violence, face à son inhumanité, son absurdité et son inefficacité, le moment n’est-il pas venu, par réalisme sinon par sagesse, de prendre conscience de l’évidence de la non-violence ?
 Photos extraites du livre Face 2 Face de JR & Marco. éd. Alternatives
La violence ne peut que détruire des ponts et construire des murs. La nonviolence nous invite à déconstruire les
murs et à construire des ponts. Malheureusement, il est plus difficile de construire des ponts que des murs.
L’architecture des murs ne demande aucune imagination : il suffit de suivre la loi de la pesanteur.
L’architecture des ponts exige infiniment plus d’intelligence : il faut vaincre la force de la pesanteur.
Les murs les plus visibles qui séparent les hommes sont les murs de béton qui martyrisent la géographie et divisent la
terre qu’il faudrait partager. Comme naguère le mur de Berlin, comme aujourd’hui le mur de Jérusalem. Pour mémoire, le mur de Berlin n’a pas été détruit par les armes de destruction massive de l’Occident. Il ne s’est pas non plus effondré de lui-même sous son propre poids, comme d’aucuns le prétendent indûment. Le mur de Berlin est tombé sous la pression de la résistance non-violente des femmes et des hommes des sociétés civiles des pays de l’Est qui avaient pris les plus grands risques pour conquérir leur dignité et leur liberté.
Mais il existe aussi des murs dans le cœur et dans l’esprit des hommes. Ce sont les murs des idéologies, des préjugés,
des mépris, des stigmatisations, des rancœurs, des ressentiments, des peurs.
La conséquence la plus dramatique de la violence, c’est qu’elle construit des murs de haine. Seuls ceux qui, dans quelque camp qu’ils se trouvent, auront la lucidité, l’intelligence et le courage de déconstruire ces murs et de construire des ponts qui permettent aux hommes, aux communautés et aux peuples de se rencontrer, de se reconnaître, de se parler et de commencer à se comprendre, seuls ceux-là sauvegardent l’espérance qui donne sens à l’à-venir de l’humanité.
La fatalité de la violence est tout entière construite de mains d’hommes. Cela signifie que les hommes, de leurs
mains, peuvent la déconstruire.
Jean-Marie Muller _
 
Écrivain et philosophe, Jean-Marie Muller est le porte-parole national du Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN).
Dernier ouvrage paru : Dictionnaire de la non-violence (Le Relié Poche).
 
Photos extraites du livre Face 2 Face de JR & Marco. éd. Alternatives, 2007.
Ce livre présente 41 portraits pleine page, des témoignages, les photos de ces portraits ainsi que des clichés d’ambiance réalisés sur le vif lors du reportage.
Le mur de séparation : clôture de sécurité, côté palestinien. Jérusalem, via Dolorosa.
Des visages souriants ou grimaçants ont couvert les murs.
 
article paru dans S!lence n°351 novembre 2007 spécial 25 ans


 MUR mûre (rue de la rep')

DEMEO artiviste

DEMEO : invité es-spécial d'Excroissance 6 (en espérant qu'il l'accepte) !

 NOUS Y VOILA, NOUS Y SOMMES

par Fred Vargas

Nous y sommes par Fred Vargas
larmure par bokilo bokilo
Nous y voilà, nous y sommes.

Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.
Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
 
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
 
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
 
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
 
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
 
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
 
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui.
 
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
 
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, - attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le
phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
 
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
 
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le
retour de la barbarie - une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

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